Interview Robert GIL (photographe de concerts) |
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Robert Gil photographie les artistes en "live" il a notamment photographié indochine lors des concerts de Mogador à Paris, c'etait l'occasion pour indo-paradize de lui poser quelques questions sur son métier et sur indochine. |
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Quand et comment décide t’on de faire de la photographie son métier ?<o> C’est un vrai métier que je vis simplement comme une passion pour le moment. C’est à dire à fond et le plus « professionnellement » possible.<o> J’ai longtemps attendu avant de me lancer car j’avais d’autres occupations. Maintenant je me sens assez mur pour montrer mon travail<o> Pourquoi t’es tu spécialisé dans les photos de concert ?<o> Ma passion première est la musique, naturellement lorsque j’ai eu envie de me remettre à la photo, j’ai allié mes deux passions. L’ambiance d’un concert est grisante, il y a un vrai spectacle avec ces moments inattendus et c’est dans ces moments là que l’image a toute sa place.<o> Comment choisis tu les artistes que tu va "attraper" avec ton appareil photo?<o> C’est très varié. Je suis très réceptif à l’actualité musicale. Il y a aussi des besoins spécifiques pour les supports avec lesquels je collabore.<o> <o> </o> Comment te prépares tu? y'at'il des reperages? l'organisation de la scène influence t'elle tes futurs clichés?<o> Aucune préparation, le repérage se fait sur le moment. Mais je connais bien les salles parisiennes ou je photographie la plupart du temps. Bien sur la disposition sur scène et le type de groupe va énormément influencer mon approche du concert. Quand la situation le permet j’essaye d’avoir différents points de vue mais il est extrêmement difficile de se déplacer dans une salle de concert pleine ! C’est une vraie contrainte ; à mon grand regret. <o> Est ce que certains artistes "jouent" avec ton objectif? est ce interessant pour toi?<o> Parfois je croise le regard d’un artiste, il arrive qu’on se taquine mais je pense que la plupart du temps, l’artiste est tellement concentré qu’il ne me voit pas et dans les grandes salles je suis relativement loin. On peut retrouver ce jeux dans les photos posées mais ce n’est pas ma « spécialités » même si j’essaye de m’y frotter. C’est souvent difficile car les rencontres sont très brèves avec bien souvent une fatigue (due à la promo) ou un désintérêt de la part des artistes. <o> POurquoi avoir photographié indochine à MOgador?<o> Peut être parce qu’Indochine est mon premier vrai concert. Je les ai vus en 1985. J’aurai aimé aussi faire la Cité de la Musique. Ces salles inhabituelles pour un groupe de rock font que cela devient un événement et ça me change des salles conventionnelles. <o> Indochine possède un univers affirmé!est ce que ca peux influencer tes clichés?<o> Pas sur un seul concert, le temps est compté et les possibilités réduites. Mais c’est sur j’aurais aimé faire d’autres clichés avec plus d’éléments du décor. J’espère une prochaine fois. <o> AS tu pris du plaisir à photographier le concert de MOgador?<o> Non pas vraiment, les photographes n’avaient que trois titres sur un côté de la scène (sans pouvoir bouger) et le premier titre, il n’y avait pas vraiment de lumière. Donc deux titres assez loin et toujours sur le côté ce n’est pas le pied. C’est dommage car il y avait moyen de faire de belles choses et mettre en valeur l’aspect communion fans-groupe. Au bilan j’ai été frustré et déçu de mon travail. <o> Quel conseil donnerais tu à tout les apprentis photographe qui essaient desesperement de prendre une belle photos pendant les concerts? <o>
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